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Les migrants moins nombreux à la frontière à Chiasso

Moins de migrants tentent leur chance de passer en Suisse par la frontière sud à Chiasso. © KEYSTONE/TI-PRESS/FRANCESCA AGOSTA
Moins de migrants tentent leur chance de passer en Suisse par la frontière sud à Chiasso. © KEYSTONE/TI-PRESS/FRANCESCA AGOSTA


Publié le 29.08.2016


Le nombre de migrants à la frontière à Chiasso a diminué de moitié en deux semaines. Les gardes-frontière en ont compté 893 en séjour illégal la semaine dernière.

La deuxième semaine d'août, 1767 migrants séjournaient illégalement à Chiasso, ce qui a représenté le nombre le plus important enregistré à la frontière sud de la Suisse cette année, selon les données du corps des gardes-frontières (Cgfr). Pendant la troisième semaine d'août, 1386 cas étaient signalés.

Sur les 893 cas enregistrés la semaine dernière, 549 ont essayé d'entrer illégalement en Suisse, selon des chiffres provisoires du Cgfr pour la région frontalière IV (Tessin).

En Valais et dans le canton de Vaud, c'est-à-dire la région frontalière V, 147 cas de "séjour illégal" ont été relevés, soit un de plus que la semaine précédente. Dans les autres cantons frontaliers, pratiquement aucun cas n'a été recensé.

Gros titres

Le nombre élevé d'expulsions de migrants à Côme en Italie a fait récemment les gros titres de la presse. Les gardes-frontière, envoyés en renfort à la frontière sud, se sont sentis bien seuls face aux critiques d'ONG, estimant qu'ils n'accomplissaient pas correctement leur mission, en interdisant l'entrée du territoire à des migrants souhaitant déposer leur demande d'asile en Suisse.

Le conseiller fédéral Ueli Maurer a soutenu publiquement leur travail vendredi dernier. Il a déclaré que les droits des migrants étaient respectés.

Les personnes qui ne demandent pas l'asile en Suisse, mais qui ne peuvent pas être renvoyées le jour même en Italie, ont la possibilité de passer la nuit dans un centre d'accueil provisoire. Celui-ci vient d'ouvrir à Rancate (TI) et peut recevoir jusqu'à 150 personnes.

À la mi-août, Norman Gobbi (Lega), le président du Conseil d'Etat tessinois et directeur de la sécurité, fut l'un de ceux qui ont souhaité que l'armée vienne en renfort à la frontière. En guise de réponse, le corps des gardes-frontières a envoyé au Tessin des forces d'autres régions, soutenant avoir la situation sous contrôle.

ats

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