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Les opens airs ne se laissent pas désarçonner par Ansbach (D)

A Zurich, les organisateurs ont étroitement travaillé avec la police et les autorités pour assurer la sécurité (archives). © Keystone/WALTER BIERI
A Zurich, les organisateurs ont étroitement travaillé avec la police et les autorités pour assurer la sécurité (archives). © Keystone/WALTER BIERI


Publié le 25.07.2016


Après l'attaque à la bombe avant un concert Open-Air à Ansbach (D), la question de la sécurité se pose aussi pour les festivals suisses. La panique n'apportera pas plus de sécurité, souligne un organisateur. D'autres sont plus réservés.

L'auteur de l'attentat-suicide portait dans un sac à dos une bombe avec des objets métalliques tranchants, a indiqué la police allemande. Il voulait la faire exploser dans l'enceinte du festival.

Afin d'éviter que des objets dangereux n'entrent sur le site du Gurten à Berne, tous les sacs à dos ont été contrôlés, a dit à l'ats le porte-parole Simon Haldemann. Mais des contrôles supplémentaires n'ont pas été introduits après les attentats de Paris.

Le Paléo, qui s'est ouvert cinq jours après l'attentat de Nice, a adapté son dispositif sur place. Des gendarmes en uniforme étaient par exemple visibles à l'entrée du festival.

"Focus sur la terreur"

Les organisateurs des festivals à venir à Gampel (VS) et à Zurich se montrent plus réservés sur le thème de la sécurité. Comme chaque année, au moins deux séances dédiées à la sécurité sont organisées pour Gampel. La deuxième regardera de plus près le thème de la terreur, a expliqué Olivier Imboden.

A Zurich, les organisateurs ont étroitement travaillé avec la police et les autorités. "Nous procéderons conformément à leurs recommandations", ont-ils indiqué par écrit. Les risques sont constamment réévalués et les mesures adaptées en conséquence.

Twitter ou app

Dans une situation comme celle de Munich (D), les autorités suisses feraient aussi appel à Twitter pour communiquer avec la population, selon l'office fédéral de la police (fedpol). "Nous devons utiliser tous les moyens à disposition dans ces cas", explique Cathy Maret, la porte-parole.

Fedpol examine actuellement l'introduction d'un système d'avertissement via app pour informer la population avec plus de précision. Une participation au système d'alerte "Alertswiss" est envisageable. Il est développé par l'Office fédéral de la protection de la population (OFPP).

Un système similaire, sur smartphone, a été utilisé à Munich. Les autorités ont indiqué aux citoyens de ne pas quitter leur domicile. Toutefois, le réseau était complètement surchargé après la fusillade. L'application française développée pour ces cas particuliers a connu le même sort à Nice. Elle a donné l'alarme avec trois heures de retard.

ats

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