Urs Fischer n'était bien évidemment pas satisfait après la défaite 2-0 de son FC Bâle chez Arsenal, lors de la 2e journée de la Ligue des champions.

L'entraîneur du FCB a été interrogé sur sa décision d'aligner une défense à cinq à l'Emirates Stadium. Un choix qui "n'a rien à voir avec le courage mais avec la conviction que c'était le meilleur système pour affronter Arsenal, ne pas le faire aurait été stupide".

"Et notre système, pensé pour ne pas laisser à Arsenal les espaces qu'il recherchait, a, sur certaines phases, bien fonctionné", ose un Urs Fischer qui n'a pas vu un Bâle si dominé que cela par les Gunners. "En fait, il a tenu aussi longtemps que nous avons défendu en avançant. Quand cela n'a plus été le cas, nous avons connu des moments difficiles. Il nous a parfois manqué le courage de défendre en avançant."

L'autre problème - en fait sans doute LE problème - de Bâle mercredi était la qualité de l'adversaire. Un Arsenal qui "a fait une première mi-temps de très très grande qualité, dans la même veine que le match contre Chelsea (ndlr: 3-0)", estime Arsène Wenger. Les Gunners arrivaient de partout !

"Ca, on n'a aucun moyen de le simuler à l'entraînement, explique Urs Fischer. C'est une expérience que tout le monde doit se faire sur le terrain. Quand les joueurs d'Arsenal ne sont pas mis sous pression, avec cette vitesse..." Le coach du FCB regrettait tout de même les occasions manquées au cours d'une deuxième période qui la réjouit (deuxième période dont Wenger a dit: "nous n'y étions plus vraiment"...)

"Quand on a la chance de pouvoir marquer pour relancer un peu de suspense, on doit le faire !", s'est énervé Fischer. Wenger, lui, très calme, a simplement voulu "féliciter toute l'équipe pour la qualité de sa performance" tout en maintenant ses Gunners sous tension. "Ce genre de prestations vous donne envoe d'en voir d'autres, et de meilleures."

ats