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Lonza est en bon chemin dans sa recherche d'un nouveau président

Rolf Soiron a été réélu à la présidence de Lonza en avril dernier (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Rolf Soiron a été réélu à la présidence de Lonza en avril dernier (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS


Publié le 28.08.2016


Le nom du nouveau président de Lonza sera bientôt connu. "Nous en sommes à la présélection", a indiqué dimanche Rolf Soiron, actuel président du fabricant de spécialités chimiques, dans une interview au journal alémanique SonntagsZeitung.

Le successeur de l'homme âgé de 71 ans devra être capable de diriger une équipe dans le calme et de manière compétente. Il lui est aussi demandé des bonnes capacités de communication ainsi que des connaissances du secteur d'activité du groupe bâlois.

"Je ne surprendrais sans doute personne en disant que je ne souhaite pas quelqu'un à l'ego surdimensionné", poursuit Rolf Soiron dans les colonnes de l'hebdomadaire. Ce dernier affirme, par ailleurs, ne pas être d'accord avec l'affirmation selon laquelle la recherche d'un successeur serait difficile.

Rolf Soiron a été réélu à son poste, en avril dernier lors de la dernière assemblée générale de la firme, pour une année supplémentaire, bien qu'il existe une restriction au niveau de la période d'exercice d'un tel mandat. Mais les actionnaires ont préféré miser sur la continuité alors que l'entreprise est en pleine reconstruction.

Fusion LafargeHolcim

Par le passé, l'Allemand d'origine a également présidé le conseil d'administration du cimentier Holcim et du spécialiste en implants dentaires Nobel Biocare. Il s'est, d'ailleurs, engagé pour la fusion d'Holcim avec son concurrent français Lafarge. Et il croit toujours au succès de ce nouveau géant du ciment.

Mais le président de Lonza reconnaît une erreur. "Au lieu de me retirer comme annoncé depuis longtemps, j'aurais peut-être dû déposer ma candidature encore une fois", concède celui qui affirme bien connaître le secteur d'activité du groupe fusionné. "En outre, je bénéficie de la confiance du côté suisse et français et j'aurais bien pu dialoguer avec Lafarge", explique-t-il.

"Durant le processus d'intégration, nous aurions également dû prendre plus au sérieux les soucis des collaborateurs", admet-il.

En outre, le développement économique dans les pays nouvellement industrialisés a ralenti. Rolf Soiron entrevoit dans ce fléchissement à la fois une chance et une infortune. "Plus la conjoncture de ces pays s'améliore, plus le potentiel énorme de la firme dans ces régions deviendra clair", soutient-il.

Selon lui, cette méga fusion figurera au final dans une note de bas de page dans l'histoire universelle. "Il y a des choses plus importantes", conclut-il.

ats

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