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May s'engage à honorer ses engagements financiers envers l'UE

Theresa May a annoncé qu'elle voulait que les tribunaux britanniques "prennent en compte" les jugements de la Cour de justice de l'UE dans leurs décisions concernant les droits des citoyens européens après le Brexit. © KEYSTONE/AP Getty Images Europe/JEFF J MITCHELL
Theresa May a annoncé qu'elle voulait que les tribunaux britanniques "prennent en compte" les jugements de la Cour de justice de l'UE dans leurs décisions concernant les droits des citoyens européens après le Brexit. © KEYSTONE/AP Getty Images Europe/JEFF J MITCHELL


Publié le 22.09.2017


La Première ministre britannique Theresa May a assuré vendredi à Florence que son pays honorerait ses engagements financiers après sa sortie de l'UE, mais sans donner de chiffres. Elle s'exprimait dans un discours à Florence.

Cela assurera qu'aucun pays ne devra "payer plus ou recevoir moins" pour le reste du budget en cours, qui s'achève en 2020, a-t-elle souligné. L'UE réclame une facture totale de sortie comprise entre 60 et 100 milliards d'euros, un point de blocage dans les négociations du Brexit.

"Et, à mesure que nous avancerons, nous voudrons aussi continuer de travailler ensemble sur des voies qui encouragent le développement économique à long terme de notre continent. Cela inclut la poursuite de notre participation à des politiques et programmes spécifiques qui sont grandement à l'avantage conjoint du Royaume-Uni et de l'UE comme les programmes dans les sciences, l'éducation et la culture et ceux qui défendent notre sécurité mutuelle", a-t-elle dit.

Cour de justice de l'UE

Theresa May a aussi annoncé qu'elle voulait que les tribunaux britanniques "prennent en compte" les jugements de la Cour de justice de l'UE dans leurs décisions concernant les droits des citoyens européens après le Brexit.

"Je veux intégrer notre accord (de sortie de l'UE) dans la loi britannique et m'assurer que les tribunaux britanniques s'y réfèrent directement (...) et puissent se référer aux jugement de la Cour européenne de justice", a-t-elle dit.

Pour une période de transition

Mme May a en outre confirmé que le Royaume-Uni cesserait d'être un membre de l'UE en mars 2019 et a souhaité qu'une période de transition soit alors mise en oeuvre.

Ni le Royaume-Uni ni l'Union européenne ne seront en effet en mesure d'appliquer dès cette date les détails des nouveaux arrangements post-Brexit, a-t-elle dit.

Elle a estimé que cette période devrait probablement durer deux ans environ durant lesquels les règles européennes existantes serviraient de cadre à l'accès aux marchés britannique et européens et a espéré que les détails de cette "période de transition" seraient réglés aussi vite que possible.

Rassurer les entreprises

"Durant cette période de mise en oeuvre, les gens continueront de pouvoir venir, vivre et travailler au Royaume-Uni, mais il y aura un système d'enregistrement, des préparatifs essentiels pour le nouveau régime", a-t-elle dit.

Cette transition, a-t-elle ajouté, contribuera aussi à rassurer les entreprises en leur apportant de la certitude.

ats, afp, reu

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