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Nouveau décret sur l'immigration: Pyongyang et Caracas sanctionnés

Donald Trump a étendu aux Vénézuéliens, Nord-Coréens et Tchadiens les interdictions d'entrée sur le territoire américain (archives). © KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN
Donald Trump a étendu aux Vénézuéliens, Nord-Coréens et Tchadiens les interdictions d'entrée sur le territoire américain (archives). © KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN


Publié le 25.09.2017


Le président américain Donald Trump a étendu dimanche à la Corée du Nord, au Venezuela et au Tchad les interdictions d'entrée sur le territoire américain, dans le cadre d'un nouveau décret sur l'immigration. Le Soudan est pour sa part retiré de la liste.

Les ressortissants de l'Iran, de Libye, de Syrie, du Yémen et de Somalie restent concernés par les restrictions, a annoncé le gouvernement américain. L'entrée en vigueur du nouveau texte est fixée au 18 octobre.

Ces nouvelles restrictions résultent d'un examen du décret initial qui arrivait dimanche soir à expiration. "Rendre l'Amérique sûre est ma priorité numéro un. Nous n'accepterons pas dans notre pays ceux que nous n'aurons pas pu contrôler de manière sûre", a déclaré Donald Trump sur Twitter après la publication du texte.

L'ajout de la Corée du Nord et du Venezuela élargit la liste des pays visés, au départ essentiellement composée de nations à majorité musulmane. Les citoyens irakiens, visés par une première version du décret, en janvier, puis retirés en mars, feront l'objet de contrôles accrus, a précisé la Maison-Blanche.

Restrictions différentes

"La Corée du Nord ne coopère en aucune façon avec le gouvernement des Etats-Unis et ne satisfait aucune exigence de partage d'information", a indiqué le gouvernement Trump. Un responsable gouvernemental a toutefois reconnu devant des journalistes que le nombre de Nord-Coréens rejoignant les Etats-Unis était infime.

Donald Trump a été conseillé vendredi par la secrétaire à la sécurité intérieure ad interim, Elaine Duke, ainsi que le ministre de la justice, Jeff Sessions, et le secrétaire d'Etat Rex Tillerson, a précisé un conseiller. Dimanche, le président américain avait estimé devant des journalistes: "Le plus strict sera le mieux."

Des responsables précisent toutefois que des restrictions différentes s'appliqueront en fonction du pays, de sa coopération sur les exigences de sécurité américaines, du niveau de la menace et d'autres variables.

La cour suprême américaine doit examiner à compter du 10 octobre prochain la constitutionnalité du décret initial, contesté par de nombreux Etats américains et accusé de discrimination à l'égard des musulmans.

ats, reu

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