Pharma • André Hoffmann, vice-président du conseil d'administration de Roche, ne voit aucune raison pour le groupe pharmaceutique de quitter Bâle. "Nous sommes ici, parce que cela nous sied bien", affirme-t-il dans une interview à la "Basler Zeitung" parue samedi.

"Il y a parfois un complexe d'infériorité qui paraît autour de Bâle", relève André Hoffmann. "Roche s'y sent bien, pourquoi devrions-nous partir ?"

La cité rhénane pense de manière libérale, depuis 700 ans, ajoute le vice-président du conseil d'administration. "Les conditions cadres sont bonnes. Pourquoi investirions-nous autant d'argent si cela ne nous plaisait pas ? Vraiment, il n'existe aucun projet pour changer quoi que ce soit", souligne-t-il.

André Hoffmann représente au conseil d'administration du groupe pharmaceutique bâlois le pool des familles actionnaires et en est le porte-parole. Les familles Hoffmann et Oeri contrôlent 45,01% des actions. Si l'on ajoute les 5% de Maja Oeri en dehors du pool, elles en détiennent la majorité.

ats