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Pierre-Yves Maillard plaide pour sa dérogation

Le conseiller d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard parle lors du congrès extraordinaire du Parti Socialiste Vaudois © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
Le conseiller d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard parle lors du congrès extraordinaire du Parti Socialiste Vaudois © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON


Publié le 27.09.2016


Pierre-Yves Maillard a plaidé mardi soir pour pouvoir se présenter aux élections cantonales du printemps. Le socialiste a mis en exergue trois thèmes: poursuivre les progrès sociaux, assurer l'intégration des migrants et défendre l'égalité homme-femme.

Le président du gouvernement vaudois s'est adressé durant 15 minutes aux membres du Parti socialiste vaudois (PSV) réunis au Casino de Montbenon pour un congrès extraordinaire. Le principal enjeu de la soirée est d'octroyer ou non une dérogation à Pierre-Yves Maillard pour un quatrième mandat.

Pour le conseiller d'Etat socialiste, il faut bien comprendre "le chemin parcouru" depuis son entrée active en politique. Des crèches inexistantes même à Lausanne, pas de prestations complémentaires pour les familles, une aide sociale remboursable, a-t-il mentionné à titre d'exemples négatifs.

"Beaucoup de rêves se sont concrétisés depuis lors, ils sont devenus des réalités", a expliqué Pierre-Yves Maillard. Et "j'ai envisagé d'arrêter, même en cours de législature. Ce serait un beau moment pour arrêter. Mais la direction du parti m'a répondu: pas question", selon le président vaudois.

Pierre-Yves Maillard a donc décidé de continuer et même de demander une dérogation afin de mener à bien encore une législature. Le menu est chargé et le combat sera "difficile", a-t-il lancé. Réaliser la réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III) sans programme d'austérité sera une des tâches à réussir.

Plus largement, le Parti socialiste doit "reconquérir" des voix et gagner la bataille du Grand Conseil, qui sera le coeur du combat. Et pour retrouver le succès après le recul des fédérales, les socialistes doivent travailler "pour les gens, ceux qui comptent les billets de 20 francs".

Pierre-Yves Maillard a mis en garde contre la menace de "l'élitisme" au sein du parti. Il ne faut pas se focaliser sur "les universitaires". Penser aux ouvriers et miser sur les avancées sociales afin de ne pas "laisser l'avenir à l'extrême droite", a conclu le conseiller d'Etat. Le vote est attendu par la suite.

ats

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