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Prêtre égorgé: Valls reconnaît un "échec" dans le suivi judiciaire

Le prêtre de Saint-Etienne-en-Rouvray a été égorgé en pleine messe. © KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON
Le prêtre de Saint-Etienne-en-Rouvray a été égorgé en pleine messe. © KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON
Manuel Valls s'est exprimé après l'égorgement d'un curé; il souhaite notamment une remise à plat de la relation de la France à l'islam (archives). © KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON
Manuel Valls s'est exprimé après l'égorgement d'un curé; il souhaite notamment une remise à plat de la relation de la France à l'islam (archives). © KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON


Publié le 29.07.2016


La décision de la justice antiterroriste française de libérer l'un des deux auteurs du meurtre d'un prêtre en l'assignant à résidence est un échec, a estimé vendredi le Premier ministre Manuel Valls dans une interview au Monde. Il s'est également exprimé sur l'islam.

"Cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des djihadistes", souligne M. Valls. Il se refuse néanmoins à tomber "dans la facilité de rendre ces juges responsables de cet acte de terrorisme".

D'autre part, il s'est dit "favorable" à une interdiction du financement étranger des mosquées, souhaitant en outre "inventer une nouvelle relation" avec l'islam de France, après la série d'attentats djihadistes qui ont ébranlé le pays.

"Il faut une remise à plat et inventer une nouvelle relation avec l'islam de France", déclare le Premier ministre. Il souhaite "que les imams soient formés en France et pas ailleurs".

ats, afp, reu

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