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Renault annonce une réduction du salaire de son PDG

Remerciant les actionnaires de "leur apport constructif", le Conseil d'administration de Renault a décidé que la part variable de la rémunération du PDG, Carlos Goshn (sur la photo), conditionnée à la performance de l'entreprise, serait ramenée "de 150% à 120% du salaire fixe" (archive). © KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN
Remerciant les actionnaires de "leur apport constructif", le Conseil d'administration de Renault a décidé que la part variable de la rémunération du PDG, Carlos Goshn (sur la photo), conditionnée à la performance de l'entreprise, serait ramenée "de 150% à 120% du salaire fixe" (archive). © KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN


Publié le 27.07.2016


Renault a annoncé mercredi soir que la part variable du salaire de son PDG allait être réduite de 20%. Cette décision intervient trois mois après un vote négatif des actionnaires sur la rémunération de Carlos Ghosn qui avait conduit le gouvernement à légiférer.

Remerciant les actionnaires de "leur apport constructif", le Conseil d'administration de Renault a décidé que la part variable de la rémunération du PDG, conditionnée à la performance de l'entreprise, serait ramenée "de 150% à 120% du salaire fixe". Ce dernier n'évolue en revanche pas, selon un communiqué.

Le 29 avril, les actionnaires du groupe automobile français réunis en assemblée générale avaient rejeté une résolution portant sur la rémunération de M. Ghosn pour 2015, soit 7,251 millions d'euros au total, dont 1,737 en numéraire.

Dans la foulée de ce vote consultatif, le Conseil d'administration avait maintenu cette rémunération. Il avait justifié sa décision notamment par la "qualité des résultats de l'année 2015", avec "un chiffre d'affaires record de plus de 45 milliards d'euros, en hausse de 10,4%".

La réaction du Conseil d'administration après cette rare manifestation de défiance avait suscité des critiques, notamment de la part du gouvernement. Celui-ci avait menacé de légiférer pour rendre contraignant le vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants.

Et de fait, le 14 juin, l'Assemblée nationale a commencé à inscrire ce principe dans la loi en adoptant en première lecture le projet de loi "Sapin II" sur la transparence de la vie économique. Le texte doit désormais être débattu au Sénat.

ats, afp

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