La Liberté

Servette FC: le nouvel homme fort s'exprime

Didier Fischer, le nouveau president du Servette FC
Didier Fischer, le nouveau president du Servette FC
Didier Fischer, le nouveau president du Servette FC
Didier Fischer, le nouveau president du Servette FC


Publié le 17.06.2015


Football • Didier Fischer, porté à la tête du Servette FC par «une communauté» de privés genevois, a dépeint la situation actuelle du club qui a évité de justesse la faillite il y a une semaine.

Entrepreneur bien connu de la place genevoise, Didier Fischer a longuement exposé la structure actuelle du SFC. Il est à la tête de la Fondation 1890 qui sera définitivement créée dans une quinzaine de jours et qui possède désormais la société anonyme, donc le club professionnel. Pour l'heure, Didier Fischer a constitué un groupe de dix personnes bénévoles, dont Michel Pont, pour nettoyer l'ancienne structure et mettre en place la prochaine.

A ce sujet, le président a confirmé l'entraîneur Kevin Copper et son staff britannique à leurs postes pour la saison prochaine, grâce à "un énorme effort" salarial consenti par les techniciens. En revanche, rien n'est encore décidé pour le reste de l'encadrement (Zuberbühler, Cantalupi, Sinval,...) ni les joueurs, avec qui des discussions vont être menées cette semaine pour connaître les envies de chacun.

La Fondation 1890 a été dotée par ses donateurs d'au moins cinq millions de francs pour payer les dettes de Servette ainsi que de quatre millions en guise de base pour l'avenir. Le budget du club pour la saison prochaine - hors secteur formation - oscillera vraisemblablement entre deux et trois millions.

Dommage que cette intervention providentielle ne soit pas intervenue avant le refus de la Ligue d'octroyer une licence de jeu à un SFC par conséquent relégué en Promotion League (3e division)... "La communauté qui m'a contacté ne l'a fait que quand la situation était extrêmement urgente, pas avant", explique Didier Fischer. Celui-ci est persuadé que le fait d'avoir une fondation à la tête de la société anonyme - donc soumise au contrôle de l'Etat - est "un gage de transparence et de bonne gouvernance", et devrait "mettre fin à la suspicion mal placée" autour de la gestion de Hugh Quennec.

Le Canadien avait ouvert la conférence de presse en dressant son bilan. Déçu par "le manque de sensibilité des autorités", celui qui n'est plus impliqué que dans le hockey sur glace (il quitte aussi le Servette Rugby Club) assure "rester convaincu de l'avenir de Servette qui, malheureusement, se poursuivra sans moi".

Si

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11