Super League: Constantin "devait" le faire
"Comme président, je ne devais pas faire ça, mais comme papa oui." Christian Constantin est resté fidèle à sa ligne de défense, au micro de la RTS, dans l'affaire de son agression sur Rolf Fringer.
Le président du FC Sion a par ailleurs retiré l'épée de Damoclès de la tête de son entraîneur.
"La situation de l'équipe s'est nettement améliorée", estime Constantin, même si son club n'a plus que trois points d'avance sur la dernière place.
Le boss avait lancé à Paolo Tramezzani un ultimatum de trois matches pour sauver sa peau sur le banc sédunois. Le FC Sion s'est imposé 2-1 à Lugano jeudi mais a perdu 1-0 dimanche contre Young Boys. Le prochain rendez-vous est fixé à mercredi, toujours à domicile, contre Lausanne-Sport.
"L'équipe a réalisé une bonne prestation à Lugano, poursuit le président. Contre YB, qui est la bonne équipe de ce début de championnat, nous prenons un but et nous n'arrivons pas à marquer. Mais l'équipe commence à trouver sa ligne, Paolo a bien compris le message. Il commence à donner un style à l'équipe."
Sur l'affaire Fringer, Christian Constantin a simplement déclaré qu'il attendait les procédures disciplinaires et qu'il aviserait en fonction des développements. Selon lui, les critiques adressées par Rolf Fringer à son encontre étaient trop insupportables, pour son fils et Barthélémy notamment, pour qu'il n'agisse pas. Tout en reconnaissant encore qu'un président de club ne doit pas se comporter de la sorte.
ats