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Tirs d'artillerie lourde à Alep où le régime continue de progresser

Un homme porte une fillette dans les débris après une attaque avec des barils d'explosifs cette semaine à Aleppo. © KEYSTONE/AP Aleppo Media Center/UNCREDITED
Un homme porte une fillette dans les débris après une attaque avec des barils d'explosifs cette semaine à Aleppo. © KEYSTONE/AP Aleppo Media Center/UNCREDITED
La situation est de plus en plus précaire dans l'est d'Alep (archives) © KEYSTONE/AP/MUHAMMED MUHEISEN
La situation est de plus en plus précaire dans l'est d'Alep (archives) © KEYSTONE/AP/MUHAMMED MUHEISEN


Publié le 01.10.2016


Le plus grand hôpital des quartiers rebelles d'Alep, déjà bombardé mercredi, a été samedi la cible d'au moins deux barils d'explosifs. Plusieurs ONG ont confirmé cette attaque.

"Deux barils d'explosifs ont frappé l'hôpital M10 et il y a des informations sur l'utilisation d'une bombe à fragmentation", a déclaré Adham Sahloul, de la Syrian American Medical Society (SAMS), l'ONG basée aux Etats-Unis qui gère cet hôpital du nord de la Syrie.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé le bombardement sur le principal établissement hospitalier de la partie rebelle d'Alep et précisé qu'une personne avait été tuée, sans pouvoir dire s'il s'agissait d'un patient ou d'un membre du personnel médical. L'OSDH avait initialement fait part d'une frappe aérienne contre un hôpital de campagne dans un quartier rebelle.

L'hôpital M10 avait déjà été visé mercredi par des bombardements, ainsi qu'un autre établissement hospitalier d'Alep. Selon Médecins sans frontières, au moins deux patients avaient été tués dans ces attaques que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait qualifiées de "crimes de guerre".

Les deux hôpitaux avaient été contraints de suspendre leurs activités et seuls six établissements sont encore en activité dans les quartiers est d'Alep, contrôlés par les rebelles, selon la SAMS.

Dans un communiqué, le ministre français des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a jugé "particulièrement inqualifiable" cette attaque. "Comme l'a rappelé le secrétaire général des Nations unies, ces attaques sont constitutives de crimes de guerre. Leurs auteurs devront rendre des comptes", a-t-il déclaré samedi.

ats, afp

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