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Pas d'accord sur les "Dreamers" avec les démocrates, affirme Trump

Selon le représentant démocrate Henry Cuellar, Donald Trump a exprimé son soutien aux "Dreamers", migrants arrivés illégalement sur le territoire américain quand ils étaient mineurs. © KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON
Selon le représentant démocrate Henry Cuellar, Donald Trump a exprimé son soutien aux "Dreamers", migrants arrivés illégalement sur le territoire américain quand ils étaient mineurs. © KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON
Donald Trump a mis fin le 5 septembre au programme DACA, appelant le Congrès à légiférer dans les six mois pour trancher sur la situation des jeunes "Dreamers". © KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI
Donald Trump a mis fin le 5 septembre au programme DACA, appelant le Congrès à légiférer dans les six mois pour trancher sur la situation des jeunes "Dreamers". © KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI


Publié le 14.09.2017


Donald Trump a démenti jeudi qu'un accord avait été trouvé sur le sort de centaines de milliers de jeunes sans-papiers avec les démocrates. Il a toutefois repris l'un de leurs arguments clé en faveur du maintien de ces "dreamers" arrivés enfants aux Etats-Unis.

"Aucun accord n'a été trouvé hier soir sur le Daca", a écrit le président américain dans un premier tweet matinal. Il utilisait le nom du programme mis en place par son prédécesseur démocrate Barack Obama et protégeant 800'000 jeunes sans-papiers arrivés enfants aux Etats-Unis contre la menace immédiate de l'expulsion.

Démocrates contredits

Le président contredit ainsi les chefs des élus démocrates au Sénat et à la Chambre des représentants, Chuck Schumer et Nancy Pelosi, qui ont affirmé mercredi soir avoir eu une rencontre "très productive" avec lui.

"Nous nous sommes mis d'accord pour entériner les protections de Daca dans une loi rapidement et pour travailler sur la sécurité aux frontières, à l'exception du mur" séparant les Etats-Unis du Mexique, promis par le républicain pendant sa campagne, ont-ils écrit dans un communiqué.

Le représentant démocrate Henry Cuellar, qui avait participé à la réunion, avait auparavant indiqué que M. Trump avait suggéré aux démocrates présents à la réunion de discuter avec les sénateurs républicains à l'origine d'une proposition de loi destinée à réduire l'immigration légale - projet à laquelle la gauche est opposée.

Le président "a dit: 'Je suis sûr que vous pouvez trouver une solution à une partie de vos désaccords'. Il m'a regardé et a dit: 'Vous devriez discuter avec Tom Cotton'", a raconté Henry Cuellar.

Sécurité "maximale"

Donald Trump a mis fin le 5 septembre à ce programme, appelant le Congrès à légiférer dans les six mois pour trancher sur la situation de ces jeunes, soudainement plongés dans une grande incertitude. Un compromis sur l'immigration, sujet qui divise Washington depuis des décennies, s'annonce extrêmement compliqué au Congrès.

"Il faudrait trouver un accord sur une sécurité maximale à la frontière en échange d'un consentement. Il serait soumis à un vote", a souligné M. Trump dans son tweet. Selon lui "le mur, qui est déjà en construction sous forme d'une nouvelle rénovation de vieilles barrières et de murs déjà existants, continuera à être construit".

Mais il a ensuite plaidé en faveur des jeunes "dreamers" dans deux autres tweets. "Est-ce que quelqu'un voudrait vraiment renvoyer des jeunes gens, bons, éduqués et accomplis, qui ont des emplois, certains servant dans l'armée? Vraiment!.....", a-t-il écrit.

Et de marteler de nouveau sa volonté d'un accord complémentaire sur le contrôle de l'immigration clandestine: "Ils sont dans notre pays depuis de nombreuses années sans que ce soit leur faute - amenés par leurs parents à un jeune âge. Plus une grosse sécurité à la frontière".

ats, reu

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