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Un autre calcul pour réduire les dangers du sprint

Il faudra 3'' d'écart pour qu'une cassure soit prise en compte dans une arrivée au sprint. © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
Il faudra 3'' d'écart pour qu'une cassure soit prise en compte dans une arrivée au sprint. © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON


Publié le 28.06.2017


Le calcul régissant les écarts entre les coureurs d'un même peloton a été modifié pour le prochain Tour de France pour réduire le danger des sprints, a annoncé l'Union cycliste internationale (UCI).

L'écart a été porté de une à trois secondes pour enregistrer une "cassure" entre deux coureurs d'un même groupe.

La décision a été prise pour tenir compte "de la dangerosité croissante des arrivées au sprint massif sur les grands tours à la fois pour les sprinters eux-mêmes et également pour les coureurs visant le classement général de l'épreuve", selon l'UCI.

Ce danger est lié, selon ses explications, à la professionnalisation et la spécialisation de plus en plus poussée des équipes, du nombre de "trains" travaillant pour les sprinters mais aussi pour les coureurs du classement général.

L'UCI a rejeté toutefois l'hypothèse d'une neutralisation des derniers kilomètres. "Le sprint doit également être respecté et préservé en tant que tel et à part entière et ne pas être perçu comme un spectacle sans conséquences sportive", a-t-elle souligné.

En jouant sur la méthode de calcul des écarts, le nouveau règlement autorise une différence conséquente. Lors d'un sprint à 60 km/h, un écart de 3 secondes représente une distance de 50 mètres (contre 17 mètres auparavant).

Ce nouveau protocole vaudra seulement pour les étapes identifiées comme "arrivée prévue au sprint massif" dans les grands tours. Soit, pour le Tour de France 2017, les étapes de Liège, Troyes, Nuits-Saint-Georges, Bergerac, Romans-sur-Isère, Salon-de-Provence et Paris.

ats, afp

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