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Un jeune Londonien lance une récolte de fonds pour sauver la Grèce

Le jeune homme propose comme récompense une salade de feta-olives. © KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS
Le jeune homme propose comme récompense une salade de feta-olives. © KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS
L'initiateur du crowdfunding dit vouloir aider les "vrais gens affectés par la situation" © KEYSTONE/AP/DANIEL OCHOA DE OLZA
L'initiateur du crowdfunding dit vouloir aider les "vrais gens affectés par la situation" © KEYSTONE/AP/DANIEL OCHOA DE OLZA


Publié le 30.06.2015


Un jeune Britannique avait recueilli près de 240'000 euros (248'717 francs) grâce à une opération de financement participatif. Il a lancé ce crowdfunding dans l'espoir de rassembler 1,6 milliard d'euros pour sauver la Grèce du défaut de paiement au FMI.

Thom Feeney, un Londonien de 29 ans qui travaille dans une boutique de chaussures à Covent Garden, encourage chaque Européen à donner l'équivalent du "prix d'une salade feta-olives".

"1,6 milliard d'euros, c'est ce dont les Grecs ont besoin. Cela semble beaucoup, mais c'est seulement 3 euros par Européen. Soit le montant d'une demi-pinte de bière à Londres ou celui d'une salade feta-olives", souligne-t-il sur le site spécialisé d'Indiegogo.

Vers 19h30 mardi, plus de 15'493 personnes avaient répondu à son appel, rassemblant 239'746 euros. Une somme significative mais encore très loin du compte. Le nombre de contributeurs ne cessait cependant de croître depuis le début de la journée et la page Internet connaissait des difficultés de connexion, laissant croire à une surcharge de sollicitations.

Une carte d'Alexis Tsipras

Thom Finney promet des récompenses aux donateurs: une carte postale du Premier ministre grec Alexis Tsipras et postée de Grèce pour 3 euros, une salade feta-olives livrée à domicile pour 6 euros, une bouteille d'Ouzo pour 10 euros et une bouteille de vin grec pour 25 euros.

Dans un premier temps, il a aussi promis de dégoter une petite île grecque pour celui ou celle à qui il prendrait l'envie d'offrir la somme totale de 1,6 milliard d'euros. "Mais Indiegogo m'a envoyé un email pour me dire que comme le gouvernement grec n'avait pas officiellement donné son accord, je n'étais pas autorisé à faire cette offre".

Pour expliquer son initiative, Thom Finney dit qu'il était "fatigué de voir la crise grecque perdurer, les politiciens tergiverser tandis que les vrais gens sont affectés par la situation". Il insiste sur le fait qu'il est aussi possible de les aider en achetant leurs produits et en allant en vacances chez eux.

ats, afp

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