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Un proche de victimes demande d'enquêter sur les passagers du MH370

Un débris présumé de MH370 a été découvert au large de la Thaïlande fin janvier. (archives) © KEYSTONE/EPA/STR
Un débris présumé de MH370 a été découvert au large de la Thaïlande fin janvier. (archives) © KEYSTONE/EPA/STR


Publié le 12.02.2016


Disparition du vol MH370 • Un proche des victimes françaises du vol MH370 de la Malaysia Airlines souhaite que la justice française enquête sur les passagers de cet avion. Sa disparition reste un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation civile.

Les magistrats instructeurs français se sont rendus en Malaisie en décembre, parmi une délégation de douze personnes, d'où ils sont "revenus avec beaucoup de documentation", a expliqué ce proche de victimes, qui a toujours émis des doutes sur la thèse de l'accident et "attend désormais que la justice française 'challenge' l'enquête malaisienne".

Selon lui, les enquêteurs français doivent travailler sur la vidéo montrant l'entrée des voyageurs dans l'avion: "il faut vérifier le nombre de personnes qui rentrent. Cela correspond-il au nombre de passagers? Sont-elles les personnes indiquées sur les passeports?", a-t-il demandé. Autre demande: la communication par les Malaisiens de données recueillies par leurs radars militaires, ainsi que celles d'Inmarsat.

Selon les éléments recueillis par l'enquête dont l'AFP a eu connaissance, l'avion a disparu des écrans au-dessus du sud du Vietnam, trois minutes après un ultime contact avec Kuala Lumpur, à 01h19. Un membre de l'équipage clôt l'échange par un "bonne nuit", rapporte une source proche de l'enquête française.

A 01H38, le contrôle de Ho Chi Minh Ville s'inquiète auprès de Kuala Lumpur de l'absence de contact radio avec le MH370. Il semble faire demi-tour vers la Malaisie. Et, comme le rappelle une source proche de l'enquête française, "l'avion (a) continué à voler pendant quatre heures après son dernier contact radar civil."

Plusieurs pistes

Dès le premier rapport de synthèse de l'enquête française rédigé en mai 2014, les deux pistes, celle de l'acte volontaire et celle de l'accident, sont envisagées.

L'enquête malaisienne n'a pas permis de trouver d'élément permettant de suspecter le pilote ou le copilote, rapporte une source proche de l'enquête française. Les Malaisiens ont même fouillé dans la mémoire d'un jeu de simulation de vol du commandant de bord, pour voir s'il ne se serait pas entraîné à des manoeuvres suspectes.

Ce 8 mars 2014, 239 passagers et membres d'équipage avaient pris place à Kuala Lumpur dans le Boeing 777 de la Malaysia Airlines à destination de Pékin.

ats, afp

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