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Une campagne internationale pour améliorer les prévisions polaires

Le monde polaire sera davantage observé dans le futur (archives) © KEYSTONE/AP The Canadian Press/PAUL DALY
Le monde polaire sera davantage observé dans le futur (archives) © KEYSTONE/AP The Canadian Press/PAUL DALY


Publié le 15.05.2017


Les changements climatiques dans l'Arctique et l'Antarctique devraient provoquer des risques mais aussi apporter des opportunités économiques. Une campagne a été lancée à Genève pour améliorer les prévisions du climat et des glaces dans ces régions polaires.

L'Année de la prévision polaire aura lieu de début juillet prochain à fin juin 2019, a indiqué lundi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) qui l'a décidée avec de nombreux partenaires. Des spécialistes doivent observer et décortiquer pendant deux ans les données sur ces régions.

Le nombre d'observations va augmenter, des campagnes aéronautiques seront menées et de nouvelles stations météorologiques automatiques seront notamment établies. Les zones de forte convergence des glaces seront particulièrement ciblées.

De meilleures prévisions maritimes et de l'état des glaces permettront de diminuer les risques sécuritaires. Elles doivent aussi améliorer les prévisions aux latitudes plus basses où se trouve la population.

Incidences sur les transports et la pêche

Les conséquences du réchauffement climatique sont plus importantes dans les régions polaires. L'Arctique et certaines zones de l'Antarctique se réchauffent deux fois plus vite que le reste du monde. La réduction des glaces provoque ensuite une hausse du niveau des mers.

L'étendue maximale de la banquise arctique a récemment battu des records négatifs. De même que la surface minimale de la banquise antarctique.

Ce réchauffement pourrait provoquer "les vagues de froid et de chaleur et les périodes de sécheresse dans l'hémisphère Nord", affirme le secrétaire général de l'OMM Petteri Taalas. En revanche, dans les régions polaires, il permet une augmentation des activités liées aux transports, au tourisme, aux ressources naturelles et à la pêche. Mais il risque aussi de favoriser des vagues de huit mètres dans l'Arctique.

Certains pays devront par ailleurs adapter leurs infrastructures. Les prévisions manquent actuellement sur ces régions. Des données précises sur le climat et l'état des glaces de mer seront de plus en plus indispensables, a également expliqué M. Taalas.

ats

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