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Verbier et Chamoson satisfont aux exigences du gouvernement

Le gouvernement valaisan veut de l'ordre en matière de construction. © KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA
Le gouvernement valaisan veut de l'ordre en matière de construction. © KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA


Publié le 01.07.2016


Bagnes et Chamoson font le ménage depuis la révélation de constructions illégales sur leur territoire. Rappelées à l'ordre par le gouvernement valaisan, les deux communes ont fourni à ce dernier les informations exigées.

Bagnes et Chamoson ont transmis les informations demandées par l'exécutif valaisan "dans le délai imparti au 30 juin", a confirmé l'Etat du Valais vendredi dans un communiqué. Toutes deux ont pris des mesures afin de "rétablir une situation conforme au droit".

La commune de Bagnes abandonne désormais sa manière de calculer la densité constructible, qui ne prenait pas en compte les installations en sous-sol, telles que piscine, sauna, home cinéma. Elle délivre systématiquement un permis d'habiter ou encore régularise les dossiers expertisés et en suspens avec l'aide de mandataires externes.

Quant à Chamoson, qui a autorisé la construction de résidences principales sur les hauts de la commune alors que son règlement l'interdit, elle a transmis un inventaire de toutes les autorisations non conformes délivrées. Elle a également placé toute la zone chalet en "zone réservée" pour une durée de deux ans.

Le gouvernement valaisan va analyser en détail toutes les mesures proposées par les communes. "Il suivra ensuite attentivement leur mise en oeuvre", souligne l'Etat du Valais.

Expertise attendue

L'affaire de Verbier, dans la commune de Bagnes, a fait couler beaucoup d'encre. En été 2015, quinze dossiers de constructions illicites sont dénoncés anonymement. Début 2016, une expertise indépendante confirme les irrégularités.

La commune de Bagnes identifie ensuite quelque 80 dossiers illicites supplémentaires, dont la grande majorité sont, selon elle, des "cas mineurs". Depuis, les procédures de régularisation sont en cours.

L'exécutif communal a mandaté l'ancien juge fédéral Claude Rouiller pour une expertise complémentaire. Il doit notamment faire la lumière sur des points que les deux premiers experts n'ont pas eu les moyens d'élucider.

ats

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