Wall Street a fini en hausse. Une décision monétaire chinoise et une série de fusions et d'acquisitions ont donné l'énergie nécessaire au Dow Jones (+0,86%) et au Nasdaq (+0,90%), qui termine au-dessus des 5000 points pour la première fois depuis quinze ans.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a pris 155,93 points à 18'288,63 points, un niveau jamais vu en clôture, et le Nasdaq, à dominante technologique, 44,57 points à 5008,10 points, une première depuis le 10 mars 2000.

L'indice élargi S&P 500, très surveillé par les investisseurs, a gagné 0,61%, soit 12,89 points, à 2117,39 points, là aussi un record de clôture.

Contrairement à l'époque de ses précédents records, pendant laquelle de nombreuses entreprises technologiques enregistraient des valorisations boursières très disproportionnées par rapport à leurs bénéfices, le Nasdaq est désormais dominé par des groupes comme Apple, capables de générer des profits très élevés.

"On s'attend à ce que le secteur technologique enregistre cette année une hausse moyenne de 7% de ses bénéfices", a rapporté Sam Stovall, de Standard and Poor's Capital IQ. "Par contre, on n'attend qu'une progression de 1,3% au sein du S&P 500."

Taux d'intérêt chinois

Les marchés ont également salué "de bonnes nouvelles d'Europe, où les chiffres de l'inflation sont meilleurs que prévu, et surtout la décision de la banque centrale chinoise d'abaisser ses taux d'intérêt" de 0,25 point, a conclu Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

Signe de la confiance des investisseurs, le marché obligataire, traditionnel refuge en cas d'inquiétudes, se repliait franchement. Vers 22h15, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,082% contre 1,991% vendredi soir, et celui à 30 ans à 2,686% contre 2,595% précédemment.

ats, afp