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Wawrinka: la quête d'une nouvelle confiance

Wawrinka en quête de confiance
Wawrinka en quête de confiance
Wawrinka en quête de confiance
Wawrinka en quête de confiance


Publié le 19.10.2014


Tennis • "Si je n'avais pas réalisé une aussi mauvaise tournée en Asie, j'aurais, moi aussi, été joué sur terre battue avant Bâle". Comme un certain Roger Federer...

Le retour sur terre du Bâlois a provoqué le buzz en France avant cette finale de Coupe Davis qui déchaîne bien des passions. "Roger ne l'a pas fait pour mettre la pression sur les Français, affirme Stan Wawrinka. La pression, il l'impose à chaque fois qu'il entre sur le court. J'étais au courant de ses intentions. Nous avons beaucoup échangé à Shanghaï. Avec le capitaine aussi (ndlr: Severin Lüthi)."

Le trio a sans doute pris le temps d'analyser le choix des Français pour la terre battue. "Je pense que le match contre les Tchèques (en demi-finale) a modifié leur approche sur la question, glisse Stan Wawrinka. S'ils avaient dû arrêter leur choix avant la demi-finale, ils n'auraient pas opté pour la terre battue. Mais ils ont vu combien les Tchèques ont eu de la peine à trouver leurs marques sur cette surface après la tournée nord-américaine sur dur. Maintenant s'ils gagnent cette finale, ils passeront pour des génies".

Le Vaudois aurait bien aimé bénéficier du même "luxe" que le Bâlois, c'est-à-dire s'autoriser un petit intermède sur terre battue avant de lancer sa saison indoor. "Mais je ne suis pas dans la même situation que Roger. Je dois gagner à nouveau des matches pour reprendre confiance, lance-t-il. Et si la confiance est de retour, le changement de surface après le Masters ne sera pas un problème pour moi !"

Un premier élément de réponse tombera ce mardi à l'issue de son premier tour à Bâle contre Mikhaïl Kukushkin contre lequel il reste sur une victoire au printemps dernier à Genève en Coupe Davis. "J'ai le sentiment qu'il joue de mieux en mieux depuis cette rencontre", glisse le Vaudois. Vainqueur de Tommy Robredo et de Kevin Anderson à Shanghaï, le Kazakh a perdu samedi une demi-finale à Moscou devant Marin Cilic, le futur lauréat du tournoi.

"Kukushkin est très agressif en fond de court. Il bouge bien. Mais tout va dépendre de moi, poursuit le Champion d'Australie. Je sors d'une bonne semaine de préparation aux côtés de Magnus Norman. Je me sens frais mentalement pour cette fin d'année".

Une fin d'année qui sera, bien sûr, marquée par cette finale de Coupe Davis. "Elle est encore très loin, lâche-t-il toutefois. Il y avant des événements importants à commencer par Bâle, puis ensuite Bercy et le Masters. Cela ne fait pas dix ans que je suis qualifié pour le Masters... Je n'ai pas non plus gagné beaucoup de titres".

Mardi, Stan Wawrinka sait parfaitement qu'il devra en premier lieu lutter contre lui-même. L'an dernier, il avait perdu un premier tour bien laborieux contre Edouard Roger-Vasselin. "Je n'avais pas su gérer cette rencontre, admet-il. Je ne m'étais pas assez battu contre moi pour être bien... Mais depuis l'an dernier, bien des choses ont changé dans ma vie". C'est vrai. A Bâle, il entrera sur le court pour la première fois dans la peau d'un vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem !

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