La Liberté

A propos du tsunami de 2009 
après le vote sur les minarets

Publié le 18.07.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

«Le vote des Helvètes du 29 novembre 2009 interdisant la construction de minarets en Suisse a suscité, on s’en souvient, une vive polémique dans notre pays, en Europe et dans le monde. Huit ans plus tard, ce véritable tsunami fait encore des vagues.

A ce propos, il est instructif de relire, dans l’Evangile de Jean les paroles révolutionnaires pour l’époque adressées par Jésus-Christ à la femme samaritaine au puits de Jacob, sur la montagne où les Samaritains adoraient Dieu, alors que la communauté juive le faisait exclusivement à Jérusalem: «Crois-moi, femme, ce n’est ni sur cette montagne, ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.»

Aujourd’hui, 2000 ans après cette condamnation sans appel des dogmatismes de tous bords, et face à des religions oppressives, des idéologies tyranniques et un rationalisme outrancier, l’antique message de Jésus-Christ ne devrait-il pas se lire sous une forme nouvelle, adaptée aux temps modernes et annonciatrice d’une profonde mutation spirituelle de l’être humain: «L’heure vient, elle est là en ce début du troisième millénaire, où ce n’est ni dans une synagogue, ni dans une église, ni dans un temple, ni dans une mosquée, mais en esprit et en vérité, dans la sphère intangible et la dignité de votre personne, que vous adorerez le vrai Créateur de l’univers, de la Terre, de la vie et de l’humanité»?

Mais voici que face à notre monde de cruauté et de violence surgit spontanément l’angoissante question: un merveilleux Projet divin a-t-il été détourné de sa finalité en des temps immémoriaux par quelque Usurpateur sans foi ni loi?

Charles Emmenegger,

Marly

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