La Liberté

Ambulancier, métier dangereux

Publié le 02.02.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

Laissez-moi vous parler d’un métier merveilleux et de son évolution: ambulancier. Ce n’est pas le mien, mais celui de mon mari, le père de mes enfants, mon compagnon depuis trente ans. Ce n’est pas un métier qu’on choisit au hasard, c’est une passion, il faut travailler dur pour y arriver. Il parle avec passion de tous ces gens qu’il a pu aider et même arracher à la mort pour qu’ils puissent à nouveau embrasser leurs proches.

Puis il y a eu les mécontents qui se plaignent du «manque de confort du véhicule» et ceux dont la chemise a été découpée dans l’urgence et qui exigent son remboursement… Sans oublier les comas éthyliques que leurs copains abandonnent au bord de la route et que les ambulanciers «récupèrent», rassurent, aident, soignent. Puis vien­nent les gilets pare-balles qu’on leur fournit…

Et il y a eu l’autre nuit à Lausanne, sans raison, un coup de poing au visage et, bien sûr, pas le droit de se défendre. Ça aurait été un couteau, serait-il encore avec nous? Le gilet ne protège pas le cou! On lui a conseillé de porter plainte, son entreprise le peut également et après? C’est un mineur qui l’a frappé.

Notre aînée souhaitait suivre les traces de son papa, mais y a renoncé, trop d’incivilités. Elle a choisi les soins infirmiers, est-ce mieux? La plus jeune a carrément renoncé après avoir commencé en filière santé…

Alors s’il vous plaît, un peu de respect pour ces hommes et ces femmes qui sauvent la vie de vos papas, mamans, frères, sœurs et amis. Ils n’ont pas à risquer la leur. Pensez-y!

Brigitte Stringari,

Auboranges

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