Les millions des climatosceptiques
VALENTIN DAUCHOT et SOPHIE DEVILLERS
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La terre se réchauffe-t-elle? L’homme est-il vraiment responsable du changement climatique? Les modèles de projection climatique sont-ils fiables? L’influence du soleil est-elle prépondérante? Sur toutes ces questions fondamentales, les «climatosceptiques» contestent les résultats des recherches scientifiques, en particulier, les rapports du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Qui sont ces climatosceptiques dont on parle tant mais que l’on peine à voir? Aux Etats-Unis, une étude publiée fin décembre par le sociologue Robert Brulle (Drexel University à Philadelphie) dans la revue «Climatic Change» a permis de recenser pour la première fois une centaine d’organisations actives dans ce que le chercheur appelle «le contre-mouvement sur le changement climatique».
Spécificité américaine
Des instituts, syndicats et autres «think tanks» inconnus en Europe qui parviennent à récolter chaque année plus de 900millions de dollars de dons pour diffuser