Thierry Meury: «Je suis un misogyne qui est aussi devenu misanthrope»
Aurélie Lebreau
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«Si Adolf Hitler n’avait pas été refusé aux Beaux-Arts, ça aurait peut-être changé quelque chose, hein?» Terrasse du Café du Midi à Delémont, un lundi vers 14h30. Thierry Meury, jamais à court d’une provocation, amorce la discussion. Il fume ses cigarettes, boit sa bière. Salue presque toutes les personnes qui passent sur le trottoir, dont l’un de ses frères – il est le «petit dernier» d’une fratrie de six enfants. L’air n’est pas vraiment froid, mais franchement pas chaud non plus. Le ciel est gris et les Jurassiens, Thierry Meury inclus, digèrent leur week-end de carnaval.
Mercredi prochain, l’humoriste présentera sa dernière création pensée avec Yann Lambiel, Tournée d’adieu, à Estavayer-le-Lac. A 48 ans, le comédien s’apprête-t-il vraiment à se ranger? «C’est de la prévention. Si je meurs subitement, on ne pourra pas se plaindre que je n’aie pas fait mes adieux», rétorque celui qui donne aussi dans les revues et les chroniques de journaux.
Lard ou cochon, on marche