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Chronique: Condamner, ce verbe si souvent conjugué

Le mot de la fin

Très en vogue en ce moment, le verbe «condamner» se conjugue bien au-delà de nos tribunaux. ©  Wesley Tingey/Unsplash
Très en vogue en ce moment, le verbe «condamner» se conjugue bien au-delà de nos tribunaux. ©  Wesley Tingey/Unsplash

Angélique Eggenschwiler

Publié le 03.01.2024

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Personne ne sait exactement ce qu’il signifie. «Condamner», ce verbe si souvent conjugué depuis l’invasion russe de l’Ukraine, si souvent réchauffé depuis le choc du 7 octobre. Neuf lettres croassées sans répit sur les plateaux télé, dressées comme un ultimatum au pied de notre esprit critique pour désavouer pêle-mêle les autorités israéliennes, l’agression de Vladimir Poutine ou la corruption en Ukraine. On condamne l’action des militants climatiques comme les propos de Mélenchon, sans oublier tous les acteurs, les stars de la chanson, les animateurs condamnés par l’opinion, leurs collaborateurs et, plus rarement, les tribunaux. «Alors Madame, est-ce que vous condamnez l’attaque du Hamas?»

On condamne comme on s’acquitte, s’absout, comme on fait ses courses

Un joli mot, au fo

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