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Chronique: Les surnoms punitions et les autres

Un peu d’acné, c’est en principe un surnom assuré. © Anastasia Vityukova/Unsplash
Un peu d’acné, c’est en principe un surnom assuré. © Anastasia Vityukova/Unsplash

Michaël Perruchoud

Publié le 13.04.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le grand costaud tatoué fait claquer sa portière, ouvre le coffre de sa voiture et me tend la main. «Salut, on m’appelle le Géniteur.» «Bonjour, moi c’est Michaël», dis-je en imitant son geste. Il me broie savamment les phalanges avant de me tendre deux glacières archipleines à convoyer d’urgence dans le champ où s’agglutinent les convives.

Durant cette fête de la Saint-Jean, en campagne québécoise, je n’apprendrai pas le prénom du Géniteur, je saurai juste qu’il tire son surnom de ses six enfants et qu’il en est fier. Heureux soit-il.

Je n’ai pas eu cette chance. Mon patronyme me valut en classe le surnom de Perruche, mes boutons d’adolescence celui de Cockpit. Rien qui me plaise vraiment, même si j’ai appris, au fil des ans et des disputes, que mon prénom prononcé en entier précède généralement les reproches ou les mauvaises nouvelles. Alors, tout compte fait, va pour les surnoms.

Monika devenue Mo, Momo, Griotte et enfin la Mouette

A l’époque adol

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