Chronique: Lui bizarre, comme c’est bizarre
Jean-François Haas
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Vous vous souvenez du but de Shaqiri contre la Pologne, à l’Euro 2016? Cette volée dans une envolée qui était en même temps une sorte de retourné? J’étais à Lyon, place Bellecour, avec une foule qui regardait le match sur écran géant. Il y eut soudain un grand silence, de deux ou trois secondes. Puis ce fut un tonnerre d’acclamations. Le public n’était pas suisse, à part deux ou trois égarés, mais le but était tellement exceptionnel que toute la place se réjouissait.
J’ai repensé à ça en voyant la stupeur de l’équipe de Donald Trump quand le sénateur démocrate Tim Walz, devenu depuis colistier de Kamala Harris, a lancé que Trump était bizarre. Bizarre? Vous avez dit: bizarre? Les spécialistes en communication de ce champion de la communication n’en sont pas encore revenus. Le sénateur Walz leur a fait un coup à la Shaqiri.
Ces pauvres toquelets, tépelets et taborniaux
Ils se sentent peut-être eux-mêmes tout bizarres, comme on dit parfois ici. Mais ça ne doit pa