Et l’homme, bon prince, se dévoua
michaël perruchoud
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Le mot de la fin » C’est un samedi familial à Ballenberg, à cheminer tranquillement entre histoire et traditions helvètes. Après le pique-nique, le temps se gâte. Si Météo Suisse avait annoncé quelques passages nuageux, c’est une solide rincée qui s’abat sur nous sur le coup de 13 h 45. Béats d’optimisme, plus enclins à faire confiance aux prévisions de notre smartphone qu’à notre instinct, qui nous laissait pourtant entrevoir que ces nuages puaient un peu la flotte, nous avons laissé les vestes imperméables dans la voiture.
Pas trop le choix. Pour ne pas finir trempés, un retour au parking s’impose. Je laisse là ma jolie famille et je file vers l’entrée d’un bon pas. Au passage des caisses, là où convergent tous les chemins qui mènent aux véhicules sagement align&eacut