La fondue est un boulot d’homme
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin » Comme la plupart d’entre vous, j’ai grandi dans la conviction que touiller une fondue relevait de la performance culinaire. Si, si.
J’ai appris à regarder ces trois étapes – ouvrir le sachet de fromage, ajouter du vin, touiller – comme les gestes les plus techniques de la gastronomie. Attention, on touille en huit, dans le sens des aiguilles d’une montre! Ah ça, c’est un boulot d’homme, la fondue! D’ailleurs, c’est connu, si vous avez vos règles, elle tranche.
En cuisine voyez-vous, il y a deux catégories de gestes. Ceux qui relèvent du savoir-faire masculin – sortir le charbon de bois, retourner les saucisses, déboucher le vin – et les gestes quant à eux typiquement féminins: éplucher les légumes, cuire les pommes de terre, rissoler, frire, écaler, faire la vaisselle, les courses, la