La Liberté

Les épinglés du 30 juillet

Publié le 30.07.2016

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Ciel, mon mari!

Mercredi matin, on apprend que c’est le branle-bas de combat à Cointrin. Vincent Arlettaz – c’est sans doute le PLR vaudois le plus prolixe sur les réseaux ­sociaux – écrit ceci, à midi sur Facebook: «Sécurité renforcée à l’aéroport de Genève aujour­d’hui. Hélas, la Suisse n’échappe pas à la réalité des menaces qui pèsent sur notre continent.» Mais en début d’après-midi, on apprend que tout cela est dû à une alerte à la bombe lancée par une cocue d’Annecy, qui voulait empêcher la maîtresse de son mari de prendre l’avion. Ces histoires d’infidèles, c’est une vraie ­menace. JC

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Quel talent!

Paul Bulcke, CEO de Nestlé, a accordé un entretien «exclusif» à 24 heures, lundi. Il y parle beaucoup d’art, à l’occasion de l’exposition de la collection de la multinationale au Musée Jenisch de Vevey. Mais le big boss n’oublie pas de parler de l’entreprise: «On ne le sait peut-être pas, on ne le dit peut-être pas assez, mais nous sommes très ouverts à la critique», assure Paul Bulcke. A la critique d’art, peut-être, mais à la critique ­syndicale, sanitaire ou environnementale, pas encore. JC

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Quelle salade!

Sortir du nucléaire, ça prend du temps. La faute aux «vieux croûtons», comme l’avait dit le vert Daniel Brélaz (66 ans) début juillet sur La Première. Mercredi, Forum a confronté le conseiller national à Franz-Karl Reinhart (83 ans), professeur honoraire de physique à l’EPFL. Douze minutes de débat très électrique: «Je rigole parce qu’un monsieur m’appelle vieux croûton et il ne comprend pas la physique», lance le prof. Réponse de Brélaz: «J’avais neuf et demi à l’EPFL en 2e année de physique, je la comprends, je l’ai enseignée pendant dix ans et vos insultes ne m’impressionnent pas!» Le prof: «Vous m’avez aussi insulté, je ne suis pas un vieux croûton!» Brélaz: «Je m’excuse pour «vieux croûton», vous êtes une personne âgée qui a des préconceptions dogmatiques, mais c’est pas grave, ça m’arrivera peut-être un jour aussi…» Quel sale gamin, ce Brélaz! JC

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