La Liberté

Les épinglés du 27 mai

L’écrivaine Virginie Despentes fait réagir plusieurs personnalités avec «Vernon Subutex 3». © Jean-François Paga
L’écrivaine Virginie Despentes fait réagir plusieurs personnalités avec «Vernon Subutex 3». © Jean-François Paga
Publié le 27.05.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

Mal pour la tête

L’écrivaine Virginie Despentes sort Vernon Subutex 3 et Le Matin Dimanche fait réagir plusieurs personnalités. «La voix de Despentes «désencage». Elle aide à penser la désévidentialisation (sic) des rôles et ­rapports de genre et de sexe», explique ainsi la linguiste lausannoise Stéphanie Pahud. Rappelons que cette dernière écrira dans le nouveau média Bon pour la tête, qui démarre début juin. Un tube d’aspirine n’est pourtant pas offert aux nouveaux abonnés. JC

Courrier Z

La lettre des ministres PLR ­réélus Broulis, de Quattro et Leuba pour appeler à voter ­Nicolet et Chevalley au second tour n’a pas atteint son but. Les Vaudois s’en sont rendu compte dimanche déjà, avec la victoire de la gauche. Mais le lendemain et le surlendemain, certains citoyens recevaient encore cette supplique de droite dans leur boîte aux lettres. Et la lutte contre le gaspillage, c’est de gauche ou de droite? JC

Un métier du bois

La langue de bois est une qualité pour entrer dans un gouvernement, comme Cesla Amarelle le prouve. Il va donc falloir traduire la nouvelle ministre socialiste. Tentons l’exercice avec cette réponse faite mardi à La Liberté: «C’est vrai que mes collègues sont pour la plupart des personnalités qui gouvernent depuis longtemps. Je me ­réjouis de pouvoir bénéficier de leur expérience et de leur ­savoir-faire politique. Comme dans tout nouveau défi, il y a un temps de formation. Les choses évoluent ensuite naturellement. Cela va très vite au Conseil d’Etat. J’ai en tout cas conscience qu’un nouveau métier m’attend.» Ce qui signifie (peut-être): «Broulis et Maillard vont vouloir m’expliquer le boulot. Je vais faire semblant de les écouter, mais ils vont vite comprendre qu’ils ne doivent pas me casser les pieds.» JC

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