Un samedi comme les autres?
Temps de lecture estimé : moins d'1 minute
Mi-août, mon samedi a eu une drôle de saveur. Je me décide à me rendre aux croisées de Sâles, où a lieu un festival folklorique. Il fait beau. Et c’est beau. Une centaine de cors des Alpes, des drapeaux, des saucisses, de la lutte suisse, des cloches… Le public est varié, avec des enfants, des jeunes et des moins jeunes. Je fais le plein de traditions, pour mon plus grand bonheur. Plus tard, je rentre à Bulle. Dès mon arrivée au centre-ville, j’entends tout sauf des cors des Alpes, mais des basses. Puissant, mais pas agressif. Me voilà au parc du Cabalet. Musique électro, baby-foot, ping-pong et hamburger. Tout l’inverse, quoi. Il fait toujours beau, et c’est aussi beau. Le public est varié, avec des enfants, des jeunes et des moins jeunes. Je fais le plein de fréquences, pour mon plus grand bonheur. Et si cette drôle de saveur n’était finalement qu’un reflet de l’ordinaire d’une région? Un coin de pays qui entretient ses traditions tout en épousant, tant bien que mal, les complexes