Compositeur sans frontières
Portrait » Thierry Escaich est l'un des invités phares du prochain Festival international de musiques sacrées de Fribourg.
Benjamin Ilschner
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Trilles imaginaires. Gammes fictives. Martèlements furtifs. Deux mains pianotent fébrilement sur la table basse d’un lobby d’hôtel. Ce sont celles de Thierry Escaich. De passage à Fribourg pour rencontrer les étudiants de la Haute Ecole de musique qu’il retrouvera début juillet au Festival international de musiques sacrées, le compositeur et organiste donne l’image d’un homme posé mais jamais passif. Quand il parle, écoute, discute, la musique qui traverse ses pensées ne se tait pas. Elle l’habite à tout moment, et si elle se contente le plus souvent de prendre la forme d’une improvisation, elle se laisse parfois capturer par la plume et le papier.
Un catalogue aux allures de chantier permanent s’est ainsi constitué au fil des ans. La Barque solaire, poème symphonique pour orgue et orchestre, l’oratorio Le Dernier Evangile et le do