Manifestation »   Ils étaient plus d’un millier ce samedi sur la place du Scex de Sion, «pour le Valais» et contre les affiches de l’UDC et Oskar Freysinger. Venus de tout le canton, représentant toutes les générations, ils avaient répondu à «l’appel du 18 février» lancé par l’enseignant montheysan Yannick Délitroz.

Une demi-heure avant le rendez-vous fixé «un peu avant 15 heures», de petits groupes s’étaient déjà formés. «Peu importe combien on sera, confiait Yannick Délitroz. Le Valais, c’est nous.» Comme promis, il n’y aura pas de discours, pas de cri, pas de célébration, juste un décompte de cinq à zéro et puis une vraie minute de silence.

Dans la foulée, l’hymne national est plus discret. Aux notes succèdent rapidement les bouchons qui sautent, les verres qui s’entrechoquent, les rires et la bonne humeur. De quoi presque faire oublier que l’origine de la manifestation trouve son cœur dans un appel qui était bien contre Oskar Freysinger et une affiche de l’UDC.