Cultures d’habitacle
De chromes, d’étoiles et de liberté. Avec son parfum d’insouciance et de nostalgie, le drive-in ressurgit le temps d’un été hanté par le virus
Thierry Raboud
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Tendance » Voici venir l’été de tous les paradoxes. Au solstice, l’envie de se retrouver est aussi grande que la crainte de se contaminer. Point de gigantesques communions festivalières à l’horizon; le bonheur solaire de faire corps avec la foule de nos semblables attendra de prochains équinoxes. A l’heure d’inventer de nouvelles formes d’être-ensemble ressurgit alors ce divertissement que l’on croyait oublié, de bitume et d’étoiles: le drive-in.
«Cette année les communes viennent à nous…»
Mathieu Jacquemoud, fondateur de Drive-In Suisse
Porté par une rassurante nostalgie, le concept essaime dans tout le pays, au point de s’imposer comme le substitut aux rassemblements que les précautions sanitaires ont c