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Parler avant de pouvoir oublier

Jacob Berger porte à l’écran Un Juif pour l’exemple, le roman de Jacques Chessex qui fit scandale à sa parution, en 2009. Un modèle d’adaptation

André Wilms incarne un Jacques Chessex fantomatique, déstabilisé par les réactions qu’il suscite. © Praesens
André Wilms incarne un Jacques Chessex fantomatique, déstabilisé par les réactions qu’il suscite. © Praesens
«Un juif pour l'exemple», de Jacob Berger. © DR
«Un juif pour l'exemple», de Jacob Berger. © DR
«Si vous tapez “nazis suisses“, vous ne trouverez rien sur internet,» constate Jacob Berger. © DR
«Si vous tapez “nazis suisses“, vous ne trouverez rien sur internet,» constate Jacob Berger. © DR

Eric Steiner

Publié le 10.09.2016

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Cinéma » En 1942, à Payerne, des jeunes nazis assassinent un marchand de bétail juif dont ils dépècent le corps avant de le faire disparaître dans le lac de Neuchâtel. En 2009, Jacques Chessex, qui avait huit ans au moment des faits, raconte avec force détails ce crime abominable dans un roman qui provoque des réactions très violentes dans la ville natale de l’écrivain vaudois. Signée Jacob Berger, l’adaptation cinématographique d’Un Juif pour l’exemple sort mercredi sur les écrans de Suisse. Rencontre.

Rétrospectivement, comment analysez-vous les violentes polémiques qui ont accompagné la sortie du livre de Chessex en 2009?

Jacob Berger: Il ne faut pas oublier que Chessex était lui-même Payernois et que dans toutes les familles, toutes les petites villes, celui qui d&e

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