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Portrait vibrant d’une femme libre

La réalisatrice suisse Andrea Staka revient avec Mare, une ode à la libération d’une mère. Interview

La rayonnante Mare (Marija Skaricic, à g.) reprend les rênes de sa vie dans une Croatie aux faux airs de western. © Frenetic Films
La rayonnante Mare (Marija Skaricic, à g.) reprend les rênes de sa vie dans une Croatie aux faux airs de western. © Frenetic Films
Portrait vibrant d’une femme libre
Portrait vibrant d’une femme libre

Olivier Wyser

Publié le 16.06.2020

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Mare » Mare vit avec son mari et ses trois grands enfants près de Dubrovnik, juste à côté des pistes de l’aéroport. Mais elle n’a jamais pris l’avion de sa vie. Bien qu’elle aime sa famille, la quadragénaire se sent de plus en plus enfermée dans son rôle de mère, qui plus est dans une région semi-désertique où il ne se passe pas grand-chose. Alors quand Piotr, un homme plus jeune qui vient d’emménager à proximité, la regarde avec passion, Mare franchit une frontière et redécouvre la liberté.

La réalisatrice suisse Andrea Staka retrouve son actrice fétiche, Marija Skaricic, avec laquelle elle avait décroché le Léopard d’or au Festival de Locarno en 2006 avec Das Fräulein. Le duo compose ici un portrait de femme intense et sensuel que viennent rehausser les couleurs vibra

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