Toute la beauté éphémère de l’amitié sur grand écran
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Brooklyn Village » En quelques films demeurés hélas confidentiels (dont Keep the Lights On et surtout le magnifique Love Is Strange), le réalisateur new-yorkais Ira Sachs est devenu l’un des cinéastes les plus attachants du moment, excellant à faire advenir, l’air de rien, la plus vive des émotions.
Avec son septième long-métrage, intitulé Little Men et rebaptisé Brooklyn Village à l’occasion de sa sortie en francophonie, Sachs est au sommet de son art, en mesure de capter ce qu’il y a de plus intime dans nos vies.
Dès le début du film, le cinéaste nous dispense son savoir-faire tout en retenue par le biais d’un prologue où l’on voit un jeune adolescent (Theo Taplitz) apprendre de façon subreptice la mort de son grand-père. Cet ado se prénomme Jack. Plutôt introverti, il r&ec