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Une apocalypse du couple

Andreï Zviaguintsev file une métaphore de la société russe déshumanisée

Genia (Maryana Spivak), une mère déboussolée dans une société russe assujettie à l’individualisme. © Cineworx
Genia (Maryana Spivak), une mère déboussolée dans une société russe assujettie à l’individualisme. © Cineworx

Raphaël Chevalley

Publié le 20.09.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Faute d’amour »   Primé pour chacun de ses films, Andreï Zviaguintsev a reçu cette année à Cannes le Prix du jury pour Faute d’amour, son cinquième long-métrage. Fidèle à sa patte d’auteur et ses préoccupations bergmaniennes, le réalisateur russe nous livre un nouveau film sur l’incommunicabilité, où la forme transcende le fond pour révéler une société russe patriarcale oublieuse de ses citoyens…

Quel est le point de départ de votre film? L’association Liza Alerte pour 
la recherche des disparus?

Andreï Zviaguintsev: Nous sommes tombés sur cette association par hasard sur internet. La création de ce mouvement est liée à un événement tragique: la disparition de Liza, une fille de six ans. L’un des participants &agrav

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