Autant en emporte le temps
Le Musée romain de Vidy se penche sur la perception de la temporalité dans sa nouvelle exposition
Tamara Bongard
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Lausanne » Plaute, cité par Aulu-Gelle, maudissait déjà l’inventeur du cadran solaire, puisqu’il ne mangeait plus quand il avait faim, mais quand il était l’heure de le faire. C’était au IIe siècle et presque rien n’a changé, comme le montre la nouvelle exposition du Musée romain de Vidy-Lausanne, Le temps et moi.
«Ce n’est pas une exposition sur la comptabilisation du temps à l’époque romaine. Mais il était intéressant de mettre en lumière la tension entre le temps que l’on vit, intuitivement, naturellement, et le temps des horloges», explique Laurent Flutsch, le directeur de l’institution vaudoise. Qui ajoute que le coronavirus a permis d’expérimenter pleinement le dérèglement des horloges. Le musée a bien sûr intégré ce nouveau thème, tant sur le fo