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Des cicatrices coulées dans le bronze

Les Têtes d’Eva Aeppli, première épouse de Jean Tinguely, font l’objet d’une belle exposition temporaire

Eva Aeppli 
à Zurich, aux alentours 
de 1952, 
l’année où 
elle part 
s’installer 
à Paris avec Jean Tinguely. © Hansjörg Stoecklin
Eva Aeppli 
à Zurich, aux alentours 
de 1952, 
l’année où 
elle part 
s’installer 
à Paris avec Jean Tinguely. © Hansjörg Stoecklin
Quelques faiblesses humaines. © Fondation pour l’art moderne et contemporain/MAHF
Quelques faiblesses humaines. © Fondation pour l’art moderne et contemporain/MAHF
Les trois Erinyes: la Neptunienne. © Musée Tinguely, Bâle
Les trois Erinyes: la Neptunienne. © Musée Tinguely, Bâle
Les dix planètes: Vénus. © Musée Tinguely, Bâle
Les dix planètes: Vénus. © Musée Tinguely, Bâle

Elisabeth Haas

Publié le 16.02.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Fribourg »   Elles sont impressionnantes, les Têtes en bronze d’Eva Aeppli. Les coutures et le grain du tissu qu’elle a utilisé pour fabriquer les moules avant de les faire fondre sont très marqués: on voit le façonnage, l’artisanat. Les expressions sont fortes. Les regards pénétrants. Et surtout on voit ces têtes en séries. La répétition, le nombre contribuent à donner de la puissance à ces ensembles. Commissaire de l’exposition temporaire à voir à l’Espace Jean Tinguely-Niki de Saint Phalle à Fribourg, Caroline Schuster Cordone explique n’avoir vu les Têtes d’Eva Aeppli qu’en séries. Contrairement aux figures de tissu, qui ont été séparées, isolées, les têtes ne se regardent, se comparent, s’admirent que l’une par rapport aux autres.

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