Le mystère Antonio Bruni au musée
Le Musée gruérien expose un peintre ermite charmeysan jusqu’au 13 septembre. Une expérience
Guillaume Chillier
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Bulle » C’est une porte qu’entrouvre le Musée gruérien, à Bulle. Une porte vers l’immense «théâtre imaginaire» d’un artiste aussi mystérieux qu’attirant. Une porte vers l’esprit tortueux d’Antonio Bruni. Vers le génie d’un peintre, la complexité d’un ermite, l’âme d’un punk érudit, le caractère d’un anarchiste, la liberté d’un hippie.
C’est que le Charmeysan d’adoption né à Belfaux en 1947 est une énigme artistique que personne n’a jamais vraiment résolue. Et que personne ne résoudra un jour, ce fils de tzigane étant décédé en 2008 dans son chalet des Blancs Ruz (ou Blanruz), face à la Chartreuse de la Valsainte. Où il a vécu depuis le milieu des années 1970.
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