Il était l’ami de Jean Tinguely. Il l’invitait dans son fief fribourgeois, à Ueberstorf, pour faire des gueuletons de tripes ou mettre en œuvre un projet de dancing, qui n’a jamais vu le jour. Mais leur art n’a quasiment rien en commun. Paul Talman préférait la symétrie, les formes géométriques et pures, le mouvement cinétique. Considéré comme l’un des plus importants représentants en Suisse, aux côtés de Max Bill notamment, de ce qu’on appelle l’art concret, il bénéficie de sa toute première exposition fribourgeoise, à l’Espace Jean Tinguely-Niki de Saint Phalle.

Paul Talman n’est pas Fribourgeois de souche: il a vécu dans le canton entre 1972 et sa mort en 1987. C’est Jean Tinguely qui lui a trouvé son lieu de vie et de travail, au château d’Ueberstorf. Il est n&ea