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Sur les traces du papier artisanal

château-d’œx • Elisabeth Nicollier, papetière, s’est installée à L’Etambeau. Elle y expose ses créations. Par ailleurs, la donation de découpages du château de Rougemont est au musée.
Elisabeth Nicollier est une passionnée de la fabrication du papier végétal avec lequel elle crée des bols, cocons (comme ici) et autres objets. © DR
Elisabeth Nicollier est une passionnée de la fabrication du papier végétal avec lequel elle crée des bols, cocons (comme ici) et autres objets. © DR

Monique durussel

Publié le 16.07.2015

Temps de lecture estimé : 2 minutes

L’exposition d’été de L’Etambeau est consacrée au papier. Une approche à la fois didactique, participative et artisane à laquelle se prête Elisabeth Nicollier, passionnée de Paper Art, qui a son atelier à Château-d’œx. Elle a fait ses gammes chez les artistes Marie-Claire Meier à La Neuveville et Elisabeth Beurret à Genève.

L’exposition «Le papier, de la Chine au Pays-d’Enhaut» remonte à la création du papier inventé en Chine il y a plus de 2000 ans. Les anciens supports de l’écriture, comme le bois, la pierre ou l’écorce, remontant au IVe millénaire, sont également évoqués. Ce tour d’horizon fait de même état du papyrus, support de l’écriture vers 1300 avant J.-C., et du parchemin, datant de la même époque.

Diversité des fibres

Parmi des Chinois faits prisonniers par les Arabes lors d’une bataille au Kirghizistan, il y avait des papetiers. Ils sont à l’origine des premières papeteries de Samarcande. La technique se répand en Europe, en Espagne au Xe siècle grâce à

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