David Germanier »   Ce qui frappe le lecteur du premier roman Aimer la vie la vitesse le chianti une actrice suédoise la littérature et les gens qui ne savent pas nager, c’est le titre. Il est presque aussi long que le livre! Ondulant, il figure un des personnages que l’auteur met en scène: un mamba. Ce reptile effraie l’écrivain que l’auteur met en scène, assis sur un transat, son portable sur les genoux, face à la mer. Une femme le séduit, l’ambiance se trouble, on marivaude sans mots. Un homme, une femme, un serpent: le paradis terrestre est à Malibu. Seule manque la pomme.

L’auteur présente tour à tour une danseuse malade dans un avion, une plagiste et une actrice à succès nommée Ingrid Bergman. Poreuses, les destinées se mêlent en un flou artistique réussi. Une femme alors, ou plusieurs? On s’interroge. Et en face, c’est l’alter ego rêvé de David Germanier qu’on devine, romancier à succès ému par une blonde qui déclenche en lui une tempête amoureuse, alors qu’un orage d’a