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Du pouvoir de l’imaginaire

Publié le 14.01.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

SF L Ursula K. Le Guin est une figure de la science-fiction et de la fantasy anglo-saxonne, dont elle est aussi probablement l’une des plus grandes romancières. Son Cycle de Terremer de même que son Cycle de l’Ekumen restent des références absolues pour qui apprécie les vastes mondes imaginaires à la Tolkien. Née en 1929, l’écrivaine américaine nous arrive sous la forme d’un recueil d’essais des années 1970, traduits pour la première fois en français sous le titre Le langage de la nuit.

Neuf petits textes où l’on découvre la romancière en théoricienne vigoureuse, drôle et profonde. Dialoguant avec Virginia Woolf ou défendant l’impérieuse nécessité d’être scientifiquement crédible en SF, dévoilant quelques secrets d’atelier où s’insurgeant contre l’élitisme masculin, Ursula K. Le Guin déploie une véritable profession de foi où la fiction devient outil de vérité. Face au «mâle industrieux» de son époque, qui ne lit plus ces «enfantillages» pour préférer vivre «dans la réalité»,

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