Friederich, triple peur
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Essai » Alexandre Friederich est imprévisible et c’est à cela qu’on reconnaît son œuvre, déployée en ouvrages aussi improbables qu’ils sont brefs. C’est donc sans crainte de s’ennuyer que l’on se lance dans les trois petits essais que l’écrivain fribourgeois réunit à l’enseigne d’un étonnant Triptyque de la peur qui paraît mardi.
Le premier, consacré à l’angoisse, renoue avec sa propension à l’exploration littéraire d’un territoire, ici la Castille. On y admire avec lui ces centaines de verracos, animaux de granit laissés en héritage mystérieux par les Vettons sans que l’on sache bien ce que cela pouvait symboliser pour ce peuple d’origine celtique. Peut-être, suggère l’auteur en archéologue imaginatif, une «lutte pour terras