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Grozdanovitch, ami des bêtes

Publié le 25.03.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

Essai »   Le plus bête n’est pas celui qu’on croit! Conscient qu’un mot suffit à ruiner un savant échafaudage intellectuel et qu’un regard poétique sur le monde peut se cacher derrière la bêtise, Denis Grozdanovitch explore cette dernière, ainsi que ses rapports étroits avec l’intelligence, dans l’exquis essai Le génie de la bêtise. Pour un titre, quel alléchant oxymore!

«Nul n’est suffisamment intelligent pour comprendre sa propre stupidité», dit l’écrivain néerlandais Matthijs van Boxsel, cité en exergue. En toute modestie, l’auteur reprend à son compte cette maxime. Des exemples vécus donnent de la chair à son livre. Le lecteur y trouve la figure du simple du village, qui n’a pas son pareil pour comprendre les animaux, ou un joueur d’échecs anonyme qui, prisonnier de ses habitudes, s’obstine à perdre. On sourit à l’énumération d’approches savantes ou littéraires de la bêtise. Des cas empruntés aux cultures d’ici et d’ailleurs sont énumérés: les sages amérindiens jouxtent le

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