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L’autre dame au chapeau

Littérature. L’écrivaine belge Amélie Nothomb était mercredi de passage à Fribourg pour parler de son art.

Pour Amélie Nothomb, l’écriture est une question de vie ou de mort.
Pour Amélie Nothomb, l’écriture est une question de vie ou de mort.
Le dernier livre d’Amélie Nothomb, «Pétronille», est une autofiction. © DR
Le dernier livre d’Amélie Nothomb, «Pétronille», est une autofiction. © DR
Amélie Nothomb était de passage à Fribourg. © Alain Wicht/La Liberté
Amélie Nothomb était de passage à Fribourg. © Alain Wicht/La Liberté

Tamara Bongard

Publié le 31.01.2015

Temps de lecture estimé : 13 minutes

Tous les matins, Amélie Nothomb écrit de 4 à 8 heures. La Belge qui vit à Paris se réveille en avalant d’une traite un thé extrêmement fort, une «boue», qui énergise son cerveau. Vêtue d’un pyjama «nucléaire» japonais qui tient très chaud, elle se met au travail assise sur un tabouret, un cahier sur ses genoux. Elle trace au stylo Bic ses phrases quasiment sans aucune rature. Puis elle s’habille et part relever le courrier auprès de son éditeur Albin Michel et répond à ses nombreux correspondants. Vers 13 h, elle commence à vivre.

Fille de diplomate qui a passé son enfance au Japon, la femme de 47 ans sort scrupuleusement un roman chaque année à la rentrée. Qualifiée d’excentrique, cette grande amatrice de champagne assure ne pas croire en sa propre existence. Elle véri

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